350 millions d’euros pour Toulouse. Telle est la somme finalement annoncée par Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, lors de sa visite dans notre ville le 10 septembre dernier. En mai 2008, Toulouse s’était vu désigner avec cinq autres grandes agglomérations françaises (Bordeaux, Grenoble, Lyon, Montpellier, Strasbourg) pour bénéficier du « plan Campus » national, une vaste entreprise de modernisation des campus universitaires français. A la clé : des investissements importants qui doivent permettre à Toulouse de devenir, à l’horizon 2020, une ville universitaire de stature internationale. Une victoire pour le Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), qui a porté le dossier Toulouse Campus, et dont son président Louis Castex, explique les enjeux à Kwantik !
Le projet, financé par l’Etat mais aussi largement par les collectivités, est ambitieux. Il entend se concentrer sur les points forts de Toulouse : de nouveaux instituts d’aéronautique et d’économie, un pôle nanotechnologies multidisciplinaire naissent. En même temps, on rénove massivement les campus, on crée de nouvelles filières diplômantes pour les étudiants, on les accompagne dans leur insertion professionnelle. Enfin, pour tous les Toulousains, la culture scientifique arrivera au cœur de la cité.
A Toulouse, l’enseignement supérieur et la recherche s’apprêtent donc à vivre une révolution de grande ampleur. A condition toutefois que le financement, sous forme de revenus annuels issus du placement de ces 350 millions d’euros à un taux encore inconnu, soit suffisant sur la durée. Et que des universités et des écoles d’ingénieurs toulousaines aux identités bien marquées acceptent de travailler ensemble.